votre thème astrologique du jour

samedi 4 octobre 2014

Riche enseignement .




Bonjour.
 

C’est une question qui n’intéresse pas vraiment tout le monde, mais en essayant d’y répondre, je vais essayer en même temps de répondre à chacun selon ce qu’il est venu chercher.
 

On me propose donc de parler du feu. Le sujet me permet de tirer en fait le discours jusque vers la nature même de l’âme et de reparler encore une fois du chemin. On y viendra un peu plus tard. Pour comprendre ce qu’est le feu et ce que sont les feux, il faut d’abord admettre qu’en fait tout est feu, commencé sur un terrain bien ‘physique’qu’est justement le plan physique.
 

Lorsque l’on essaye de comprendre l’eau, de comprendre la terre, de comprendre l’air, l’éther et le feu lui-même, on s’aperçoit, du point de vue de la connaissance occulte, que tout est feu, et que l’eau en fait est du feu, mais un feu condensé jusqu’au point où un certain nombre d’atomes, un certain nombre de particules, peuvent donner lieu et vie à de l’eau. Il en est de même pour la terre, pour l’air. C’est-à-dire que l’air que vous respirez n’est rien d’autre en fait que du feu. Or s’il est facile de pouvoir imaginer se chauffer, se réchauffer auprès de la flamme, il n’est pas du tout facile de pouvoir concevoir que l’on respire du feu, et pourtant c’est la vérité : c’est une seule et même chose.
 

Seulement le feu, depuis son expression la plus haute que l’on peut considérer comme étant divine, à son expression la plus basse que l’on peut considérer comme étant la flamme dans le foyer et tous les autres aspects physiques, le feu dans ses différents degrés d’extériorisation correspond à différents niveaux de conscience. Ce qui fait que le corps physique qui a besoin d’oxygène, qui a besoin de prâna aussi pour vivre, ce corps physique va mettre à disposition de la nature : les poumons. Et les poumons vont avoir la capacité, parce que l’intelligence va leur être donnée, les poumons vont avoir la capacité de traiter ce feu qu’est l’air.
 

Est-ce que cela veut dire que l’air est un feu aussi flamboyant que le feu de la bûche ?
 


Non, absolument pas. La nature est exactement la même, ce qui ne veut pas dire qu’il faut tout prendre sous une seule et même image et ne pas concevoir d’après les subtilités. 

Pourquoi est-ce que l’air est du feu, et pourquoi est-ce que donc les personnes qui ont à travailler énormément avec un signe d’air, lorsqu’elles commencent à travailler dans les octaves supérieures de l’évolution, travaillent en fait avec les énergies du feu ?
 

Il faut que ces personnes comprennent la chose de manière à pouvoir bien guider leur évolution et comprendre ce qui leur est demandé.
 

Pourquoi est que l’air est du feu ?
 

Tout simplement parce que l’air est ce qu’il y a de plus « liquide » comme prâna. Et là vous allez me dire : « mais on fait entrer un troisième agent qu’est le liquide ». Eh bien, l’air est du feu liquide, le plus liquide qui puisse exister dans l’atmosphère. Maintenant, si on descend un peu plus bas sur la croûte terrestre, l’on s’aperçoit que le feu se transforme en eau et qu’à ce moment-là, le feu est le plus liquide possible sur la terre.
 

En rapport avec la terre elle-même, soit la poussière, la boue, la chose est un peu différente. La terre est le seul élément qui soit du feu contracté et qui contienne en même temps une poussière que l’on pourrait appeler une poussière éternelle et réellement physique. Et qui même après dissolution du feu ou après restitution de son feu interne à la divinité, cette parcelle véritablement physique continue d’exister. C’est un peu comme si dans le champ de l’univers, le champ de la création, existait pour l’éternité une sorte de substance qui est morte en fin de compte, exactement comme un os est sec. C’est la substance de basse, c’est la poussière de basse qui va permettre justement aux différents feux de s’accrocher et de créer ensuite les différents éléments.
 

Cette poussière cosmique est comparable en fait au noyau de l’atome qui ensuite va charger d’électricité les particules. De la même façon, la poussière de matière qui reste, le résidu qui reste après évaporation et restitution de tous les feux, représente le point d’ancrage pour la hiérarchie des feux, afin que ceux-ci puissent avoir une extériorisation, une histoire et une création.
 

S’interroger à propos de l’existence de cette poussière cosmique, de cette unité de matière qui a existé, qui existe et qui existera, n’est pas un point très intéressant de la philosophie. Admettons simplement la chose pour comprendre le processus en fait de la création, tout simplement.
 

Lorsque l’on veut parler des feux (maintenant que nous avons donc déterminé la base) il faut maintenant remonter très haut dans l’Esprit divin, sinon on ne comprendra rien à la hiérarchie des feux. L’Esprit divin est quelque chose qu’il ne faudrait pas essayer de déterminer, de définir dans ce discours, car ce serait une autre après-midi pour parler de cette chose-là, c’est beaucoup trop long. Venons-en donc simplement à estimer Dieu comme existant, comme étant une entité, éternelle, toute puissante, omniprésente, et imaginons que dans son premier acte d’extériorisation, il va créer des « FLAMMES ».
 

Quand je dis il va créer des Flammes, cela ne veut pas dire que ces Flammes vont être des objets de la création, des objets différenciés du créateur. Quand je dis il va créer des Flammes, je veux dire en ce sens, qu’il va projeter des parcelles de son Esprit, de son Esprit Saint comment on dit. Et c’est ainsi que dans un premier élan de la création vont être constitués les « Rois des Mondes » ceux qui vont donc avoir la charge de prédéterminer les mondes, de présider les mondes et de les faire évoluer. C’est-ce que l’on peut aussi appeler les grandes hiérarchies archangéliques.
 

Ces êtres-là ne sont pas des êtres à part entière. En même temps qu’ils sont en fait des reflets de Dieu, ils sont légèrement différenciés de Dieu et peuvent être donc nommés différemment de Dieu, ce qui est très intéressant d’ailleurs pour l’homme. Car si l’entité en question ne pouvait pas être nommée et surtout nommée différemment de Dieu, l’homme n’aurait jamais aucun recours pour entrer en contact avec ces entités et pour espérer un jour travailler avec, au cours de son évolution.
 

Ces entités donc sont un reflet de Dieu, différenciés légèrement de Dieu, mais ne sont pas des entités définies et déterminées, comme vous vous êtes définis et déterminés. Par exemple, lorsque vous vous regardez dans la glace, vous savez qui vous êtes, vous savez que vous êtes Pierre, que vous êtes Paul, vous savez qu’il n’y a qu’une seule personne en vous et qu’il n’y a que vous dans ce corps et dans ces chaussures.
 

Avec ces entités-là, il n’en est pas de même. Dans leur premier reflet, ces entités sont absolument l’Esprit de Dieu. Dans leur deuxième reflet, ces entités donnent lieu, donnent naissance à toute une hiérarchie d’êtres. Des êtres qui vont aller du point le plus proche de l’entité, jusqu’au point le plus bas de l’entité, jusque dans les éléments des mondes physiques. Et toutes ses entités, prises du point le plus bas au point le plus haut, composent en fait toute la nature de cet être, toute la vie de cet être.
 

Ce qui ne veut pas dire que la petite entité qui va être manifestée sur un plan physique d’un monde quelconque, va pouvoir faire rayonner l’entier de l’entité qui est au ciel et dans laquelle elle a la vie. Pas du tout, au contraire, la petite entité sera terriblement différenciée, elle aura beaucoup moins de pouvoir, beaucoup moins de discernement, beaucoup moins de conscience et sera esclave de l’homme. Chose que n’est pas l’entité primordiale, l’archange si vous préférez. Pourtant cette petite entité dans l’élément de la terre est une cellule de cette entité qui est au ciel, ce qui fait que l’on pourrait comprendre pour être juste, que l’entité va du point le plus proche de Dieu, au point le plus éloigné de Dieu, jusque sur le plan physique d’un monde et tout cela est exactement la même énergie, la même hiérarchie.
 

Pour ces êtres-là qui sont les premiers nés de l’Esprit, pour employer une phrase connue, pour ces êtres-là, il s’agit donc, non pas de créer comme l’a fait Dieu lui-même et non pas de créer comme peuvent le faire d’autres entités situées un peu plus bas. Pour ces entités-là, créer devient tout simplement une descente. Elles n’ont pas la capacité, parce qu’occupant un certain niveau, et ce niveau nécessitant certaines lois et certaines réactions vis-à-vis de ces lois. Ces entités n’ont pas la capacité de créer un objet différent d’elles-mêmes, et un objet où elles ne soient pas.
 

Ces entités-là dans le premier temps de la création, lorsque donc on s’approche le plus possible de l’émanation divine et de sa périphérie, on s’aperçoit que toutes les entités qui sont dans cette périphérie et qui agissent d’un même instinct créateur que Dieu, ne créent pas des objets différents, mais s’infiltrent dans des formes qu’elles masquent. Ces formes-là, ou ces êtres-là, ou ces hiérarchies-là, sont en fait la substance même de l’entité qui les crée.
 

L’entité donc connaît véritablement une descente, soit aux enfers, soit dans la matière, tout ce que vous pouvez imaginer, pour concrétiser le discours. Il ne s’agit donc pas de créer un jour une hiérarchie d’anges ou une humanité, comme un potier prend une boule d’argile et commence à faire une poterie. Non. Dans les premiers temps de la création, de l’émanation plus exactement, la création a lieu par contraction d’une entité qui accepte de se contracter, qui accepte de se solidifier.

De quelle manière s’y prennent ces entités ?
 

D’une façon simple à décrire, mais pas forcément facile à comprendre. Imaginez que l’esprit de ses entités soit en fait une conscience d’un grand rayonnement. Tout le monde est capable d’imaginer un peu ce que peut être la conscience. Imaginez que par instinct cosmique, ordre divin, une création doit avoir lieu. À ce moment-là, ces entités ont le devoir de contracter leur rayonnement, leur propre rayonnement qu’elles émettent et dans laquelle elles sont, et de cette contraction donner lieu soit à une hiérarchie, soit à un être, soit à des êtres.
 

Ces êtres ensuite d’après la magie et la magnificence de la création, ces êtres créés deviennent indépendants de l’entité. Et indépendants non pas dans ce sens où ils vont pouvoir faire n’importe quoi, être n’importe quoi, ils sont indépendants dans le sens où ils vont être à partir de ce moment-là doués d’une auto-conscience. Mais ils ne sont pas indépendants dans le sens où ils vont pouvoir faire n’importe quoi. Car en fait, étant issus d’une entité, étant une entité elle-même contractée, ils vont avoir pour principe d’obéir avant tout à la Loi. Ce qui fait que les hiérarchies archangéliques et les hiérarchies angéliques, et un plus bas, les hiérarchies humaines, toutes ces hiérarchies, une fois que leur conscience est suffisamment développée (là je parle pour les hiérarchies humaines) n’ont qu’un seul but, c’est obéir à la Loi et actionner la Loi pour que le grand rouage qu’est l’univers puisse avoir une histoire.
 

Qu’en est-il encore de l’acte créateur de ces individus ?
 

Comme je l’ai expliqué, leur émanation peu à peu jugulée devient une entité, mais cela ne s’arrête pas là. De la même façon que tout se projette depuis l’infiniment grand jusque dans l’infiniment petit, à son tour cette entité va avoir le devoir de se contracter pour émaner un cercle d’entités, d’esprits, ou simplement de forces. Si l’individu créé doit à son tour créer des forces, cela veut dire qu’il va avoir la manipulation sur les forces, cela veut dire qu’il va être le chef de ces forces-là, et c’est à ce stade que l’on rencontre ce que l’on appelle l’ange. C’est-à-dire qu’on est face à un Maître d’une certaine force ou d’un certain réseau des forces.
 


C’est ce qui intéresse d’ailleurs énormément les mages et les occultistes : entrer en contact avec les hiérarchies angéliques. Et c’est signer, c’est certain, un grand contrat avec la Puissance, car qui sait se faire l’ami d’un de ces manipulateurs des forces, a par là même accès au réseau des forces et ainsi tout peut avoir lieu. Ce qui ne veut pas dire que tout peut avoir lieu absolument parce que Dieu l’a voulu. Lorsqu’un homme et un ange mélangent leurs idées et mélangent leurs volontés, c’est parce que le libre arbitre existe. Ce n’est pas forcément parce que le plan de Dieu l’a voulu, l’a prévu et l’exécute.
 

Il y a eu comme cela à travers les temps souvent des collaborations entre l’ange et l’homme, soit avec le chef d’un réseau de forces et un homme, un homme capable d’attirer l’ange, de s’en faire l’ami, de déterminer un plan et de faire agir pour que ce plan ait lieu.
 

Les mages d’autrefois en étaient parfaitement capables et tant que les mages d’autrefois ont suivi, tant qu’ils le pouvaient et aussi bien qu’ils le pouvaient, le plan de Dieu et surtout le plan d’évolution de la nature et des hommes, cette collaboration a été maintenue. C’est-à-dire que les maîtres de la puissante Hiérarchie n’ont vu aucune objection à ce que des travaux soient faits et maintenus.

Toutefois, à partir d’un certain moment, l’homme a commencé à vouloir user des forces sans qu’il ait véritablement un bénéfice pour l’évolution de la nature et des hommes. À partir de ce moment-là, certains anges ont non seulement renié leur alliance avec les hommes, et c’est pour cela qu’il est si difficile aujourd’hui de refaire alliance, et non seulement avec les anges, mais aussi avec les esprits de la nature en général. Et c’est aussi pour cela qu’il est très difficile d’avoir le consentement du Maître, consentement qui va donner accès à l’exercice de la volonté sur un réseau d’anges et sur le réseau des forces qu’ils maintiennent.
 

Autrement dit, pour en avoir mésusé, les hommes, du jour au lendemain se sont retrouvés absolument seuls sur la planète, sans la compagnie de la puissance de l’ange, sans la compagnie des esprits de la nature qui pouvaient être aussi d’une très grande utilité, d’une très grande puissance dans certains cas bien précis. Et c’est à partir de ce moment-là qu’en fait l’homme a commencé à voir ses années de vie écourtées et il a commencé à vieillir.
 

L’homme autrefois ne vieillissait pas, et quand je dis autrefois, je ne veux pas faire allusion à un « paradis perdu », c’était la condition humaine qui voulait cela. Parce que tout simplement la nature, les fonctions, les lois, avaient fait les choses de telle manière que le règne humain, le règne angélique et le règne des esprits de la nature, tous ses règnes-là étaient en étroite correspondance et se nourrissaient les uns des autres.
 

Si bien que l’ange pouvait faire à travers les hommes et ainsi prendre quelques expériences dans la matière, ce qui pouvait enrichir sa conscience. Et l´homme pouvait accomplir grâce à l’ange ce qui lui permettait de se développer énormément et d’obtenir des états de conscience. Mais il a fallu qu’un jour certains hommes mélangent les nécessités de l’évolution humaine et les nécessités de l’orgueil humain. Alors, les correspondances ont été coupées et l’homme a commencé à se dévitaliser. Car les esprits de la nature pour commencer, ne pouvaient plus passer par leur corps, exactement comme par exemple, le petit esprit d’une fleur passe, traverse la fleur pour nourrir la fleur et la faire éclore. De la même façon que les esprits de l’eau passent et repassent sans arrêt à travers les chutes d’eau, à travers les vagues pour dynamiser l’eau et pour habiter leur élément.
 

Cela veut dire donc que du jour au lendemain l’homme s’est trouvé dans son corps, tout seul, avec simplement l’élémental de la nature qui est là comme automatisme inconscient pour faire marcher tout simplement et faire fonctionner l’organisme. Respirer sans que vous ayez besoin d’y penser, digérer sans que vous ayez besoin de commander la vésicule, le foie, l’estomac, les intestins, etc. Mais la présence véritable de l’esprit régénérateur n’existait plus.
 

À partir de ce moment-là, le corps, la chair était laissée à l’influence de l’esprit de l’homme et à l’influence des cycles de la nature, donc du temps. À partir de ce moment-là, le temps devenant existant pour la chair, la chair a commencé de s’abîmer. Ce qui ne veut pas dire qu’à l’heure actuelle le cycle que l’on appelle la vieillesse existe à cause de cette chute. Peu à peu la nature reprend ses institutions, reprend le dessus, et automatiquement vient s’installer un nouveau cycle qui effectue des nouvelles lois. Si bien que maintenant vieillir appartient au cycle naturel de la vie. Ce n’est donc plus une chute, une damnation ou une perdition, cela est devenu quelque chose d’inscrit dans la nature. Il est donc aujourd’hui parfaitement naturel de vieillir et de se laisser abîmer par le temps.
 

Quand je dis qu’autrefois la relation était possible avec les anges, sans doute les curiosités sont attisées et on voudrait savoir à quelle époque cela se passait. Ce n’était pas une époque si lointaine de la vôtre et ce n’était pas un pays si différent du vôtre, du pays que vous connaissez aujourd’hui qui est le vôtre.
 

On appelle ce pays-là, l’Atlantide, mais en fait ce n’est pas son véritable nom. Et son véritable nom est imprononçable à l’heure actuelle, avec les syllabes mises à disposition dans le langage courant. La langue des Atlantes était une langue complètement différente de ce qui est parlé aujourd’hui, de toutes les syllabes qui sont à disposition dans les diverses langues du monde. Ce qui ne veut pas dire que l’Atlante était pourvu d’une gorge spéciale, ou des cordes vocales différentes.
 

Absolument pas.
 

Mais il faut savoir que les syllabes qu’un homme est capable d’émettre sont toujours fonction en fait, non seulement du rayon auquel il appartient, et pas forcément personnellement, mais surtout de manière collective (sa nation) mais aussi surtout cela est en relation directe avec le rayon qui détermine l’ère qui est en jeu, l’ère qui est donc prédominante.
 

C’est pour cela qu’à travers le temps, les langues changent, exactement comme les religions changent, comme les cultes changent. Parce que les sons qu’émettent les hommes à travers une langue, ses sons sont porteurs d’un certain nombre de vibrations. Ils sont porteurs d’un certain pouvoir créateur, et sont générateurs de certaines géométries, de certaines couleurs et de certains parfums dans les plans subtils. Il est donc normal qu’au fur et à mesure que l’homme change et évolue, sa langue aussi change, pour que justement les sons qui sont mis à sa disposition puissent créer d’autres géométries, d’autres couleurs, d’autres parfums, d’autres résonances dans les plans subtils.
 

C’est pour cela que sur la Terre, il existe les langues que l’on pourrait appeler « les langues vulgaires » en fait les langues qu’articule tout le monde, les langues connues. Et il y a une langue qui n’est connue que des initiés, que l’on pourrait appeler « la langue des initiés ».
 

Cette langue-là n’est pas une langue qui s’apprend. Il n’y a pas un professeur qui vous habitue, au fur et à mesure des initiations, à parler cette nouvelle langue. C’est une langue spontanée qui sort de vous au moment où vous atteignez une certaine initiation, et surtout au moment où vous êtes en présence d’un autre initié.
 

Cette langue ne va donc pas apparaître forcément dans votre esprit lorsque vous êtes dans le monde et que vous parlez aux gens du monde. Par contre, sitôt que vous serez par des circonstances étranges, en présence physique ou en présence subtile, d’un autre initié, et d’un initié plus évolué que vous-même, à ce moment-là, le processus de la langue va être déclenché.
 

C’est ce que l’on pourrait en fait appeler « la langue de l’âme » pour me faire bien comprendre, bien que ce ne soit pas vraiment la langue de l’âme. Attention ! Mais c’est-ce que l’on pourrait appeler la langue de l’âme, pour faire comprendre que, sa création, sa connaissance, sont spontanées. C’est une langue qui en fait n’est pas la langue de l’âme, parce que tout simplement, si c’était la langue de l’âme, il faudrait que l’âme ait un désir de parler, et que parler fasse partie de son expression naturelle lorsqu’elle se trouve sur son plan subtil. Or, lorsqu’elle est sur son propre plan, parler n’est d’aucune utilité. L’émission de certains clichés par contre fait parfaitement l’affaire pour le langage.
 

Cette langue existe, parce qu’il existe dans l’invisible, dans les plans subtils, différents degrés à ce que l’on pourrait appeler « le mental divin ». Et si l’on essaye d’analyser la part de mental divin qui existe dans la hiérarchie des maîtres et la hiérarchie des initiés, l’on s’aperçoit que ce mental divin a mis au point cette langue pour qu’il ait un point de communication entre les initiés et les maîtres.
 

Pourquoi est-ce que le mental divin a pris la peine de spontanément créer une langue qui soit elle aussi spontanément connue des maîtres et des initiés ?
 

Tout simplement parce que devenir un initié de haut niveau, ou devenir un maître, ne se fait pas par la seule pénétration de la conscience dans une unité cosmique plus grande. Devenir chaque jour un plus grand initié, devenir un jour un maître, c’est signer aussi par là même l’apprentissage de la manipulation de certaines énergies, et surtout la manipulation du pouvoir que sont la pensée et la prononciation de la pensée par la parole. C’est pourquoi pour le maître ou en tout cas pour celui qui est devenu le maître, il lui a fallu apprendre énormément, non seulement à contrôler sa substance mentale, mais aussi à l’organiser. À la faire vivre comme une entité productive et à ne l’articuler que dans les instants où elle était nécessaire. Il a fallu donc apprendre à dissocier la conscience et la pensée.
 

On pourrait croire que pensée et conscience sont une seule et même chose. C’est vrai et c’est faux. C’est vrai lorsque l’on regarde depuis la Terre et on se dit :
 

« Eh bien, si je pense c’est parce que je suis, c’est parce que mon âme est présente, elle me donne une conscience. Elle est le témoin, elle est l’élément par lequel je peux me rendre compte de quelque chose, expérimenter quelque chose, et prouver quelque chose. Et ce qui est éprouvé, va générer des pensées. »
 

Le processus est vrai, cela se passe de cette manière-là, mais il ne faut pas croire pour autant que conscience et pensée soient une seule et même chose. Ou bien alors, il faudrait imaginer que tout soit de la conscience.
 

Mais de quelle manière ?
 

Imaginer que tout soit de la conscience revient à imaginer que l’homme devrait vivre en tant qu’entité pure, or il se trouve que l’homme est dans un état de pensée qui n’est pas une entité pure. On va penser du mal du voisin. On va penser négativement à propos de telle ou telle chose. On va penser encore négativement à propos d’autres choses. Cela n’est pas l’action de la conscience, cela est l’action d’une pensée.
 

Donc, qu’est-ce qui crée la pensée et qu’est-ce que la pensée ?
 

Eh bien, il faudrait imaginer qu’à la manière de ce feu qui s’est condensé pour créer diverses entités (les hiérarchies), la pensée intellectuelle, comme la pensée méditative, c’est ce qui reste du témoin qu’est l’âme lorsqu’il tombe dans le plan physique. Et le fait que ce ne soit que ce qui reste, différencie complètement la pensée de la conscience, mais au cours de l’évolution, la pensée demeure encore pendant longtemps. C’est-à-dire que la pensée ne va pas s’immerger complètement dans la conscience et ne plus donner lieu qu’à de la conscience, uniquement parce que l’homme commence à être positif, commence à être optimiste, à être bon et à méditer.
 

Pendant un grand cycle d’évolution et pendant un grand cycle d’initiation, la pensée reste présente et conjointe à la conscience. Ce qui va créer justement un déséquilibre chez le disciple et la capacité par là même d’être un observateur de lui-même. S’il n’était que conscience, ce disciple serait, admettons pour résumer, simplement en contemplation de lui-même et de sa nature. Or coexiste encore un temps la pensée, et grâce à cette pensée il va pouvoir se rendre compte des points qu’il doit encore travailler, des choses qu’il ne maîtrise pas et Il va pouvoir agir encore dans le monde physique.
 

Sa conscience peu à peu devient de plus en plus prédominante jusqu’au jour ou finalement la pensée se dissout complètement dans la conscience et où il ne reste plus, soit qu’une grande pensée (la pensée divine), soit simplement une grande conscience. Choisissez les thermes que vous voulez, peu importe.
 


Lorsque l’homme pense, il crée des formes, des couleurs, des échos dans le plan invisible, comme cela est connu maintenant, et quand l’homme prononce par la langue quelque chose, lorsqu’il associe donc la pensée et la parole, il construit d’autant plus fort ces mêmes choses dans les plans invisibles et sur le plan physique.
 

Lorsque l’on pense on crée sur le plan subtil, le plan astral. Pour la plupart, les personnes arrivent à créer sur le plan astral uniquement. Mais dès que l’on parle, il y a concrétisation de cette création subtile jusque sur le plan subtil. C’est pour cela que le magicien, lorsqu’il commence son incantation, son invocation, parle toujours à voix hautes d’abord, puis il murmure, puis il se tait et pense.

Pourquoi y a-t-il ces trois étapes ?

D’abord parce qu’en prononçant fort et de façon audible il fait descendre l’énergie jusque sur un plan physique, il fait donc descendre l’entité ou la hiérarchie qu’il appelle jusque sur un plan physique. Puis il murmure pour diffuser l’énergie de cette même hiérarchie sur les plans subtils, sur l’éthérique et sur l’astral précisément. Puis il se tait pour construire à ce moment-là par sa volonté une boule pour contraindre les forces à créer sur les plans cités. Et ainsi sa création va avoir lieu, que ce soit pour lancer un mauvais sort ou un bon sort ou pour édifier quoi que ce soit d’autre.

Mais il faut que dans la troisième phase il ait fortement pensé pour enfermer dans la boule sa volonté de création. Pourquoi est-ce que cela est une phase primordiale ?

Tout simplement parce que tout objet créé que ce soit sur un plan subtil ou que ce soit sur un plan physique, tout objet créé pour avoir une vie doit à un moment donné quelconque de sa création être infiltré d’un égrégore. S’il n’y a pas infiltration d’un égrégore, même artificiel, la chose ne peut pas avoir lieu, même si le penseur, même si le magicien a un grand pouvoir. Il doit absolument enfermer sa volonté créatrice dans un cercle pour qu’il y ait matérialisation de l’objet qu’il désire ou de la situation qu’il désire.

De la même façon en magie lorsque vous voulez être protégé, vous dessinez un cercle autour de vous. De la même façon lorsque vous voulez influencer quelqu’un, il faut le positionner à l’intérieur d’un cercle. C’est comme si en fait vous lui attachiez l’esprit, les mains et les pieds.

Ce qui ne veut pas dire que je vous encourage à le faire, mais je vous précise simplement comment se passent les lois. Car enfermer dans un cercle et prononcer des paroles ne rime à rien, il faut encore savoir quelles paroles prononcer. Et comme il a été dit, ces choses étaient possibles à une autre période que la vôtre où la collaboration était possible.


À partir du moment où donc l’énergie est appelée sur le plan physique, où l’énergie est dilatée sur un plan éthérique et un plan astral et où cette énergie est enfermée pour constituer une entité, qui va devoir devenir productrice parce qu’elle devient individuelle, à partir de ce moment-là, le mage ou le prêtre alchimiste va véritablement voir le fruit de sa volonté.
 

Pourquoi est-ce que j’insiste sur le fait que la boule étant devenue individuelle, va devenir productrice ?


C’est encore là l’action d’une autre loi. Une autre loi qui devrait d’ailleurs vous mettre en garde contre tout agissement un petit peu égaré et farfelu en matière de psychisme, ou de méditation mal contrôlée. Chaque fois que l’homme pense à la manière d’un magicien, que l’homme veut créer avec sa volonté et certains mots de pouvoir, chaque fois donc, il dresse dans l’éthérique et plus précisément dans l’astral, une sorte de fantôme.
 

Ce fantôme n’existe pas en lui-même. Il n’est en fait que le reflet, l’apparence de la pensée, du désir qu’émet le mage ou qu’émet la personne. Par contre, dès que dans la troisième phase, le mage concentre en une sphère, dans le cercle magique, sa pensée, ce fantôme n’est plus une apparence. Ce fantôme devient réellement une entité agissante. Et c’est comme cela qu’au temps de l’Ancienne Égypte, les prêtres égyptiens, les mages égyptiens, et les sorciers égyptiens, ont pu inventer des esprits qui n’existaient pas. Ils ont pu créer les gardiens des tombes par ce même procédé.
 

La durée de vie de cette coque (appelons-la ainsi), de ce fantôme, la durée de vie de ce fantôme est toujours en fonction de la puissance du mage qui l’a créé, de la puissance des individus qui soit croyaient dans cette entité ou la nourrissaient pour que l’entité donne toujours sa protection ou son pouvoir. Et cela dépend aussi de l’ambiance psychique du monde. C’est-à-dire que même s’il existait toujours à travers les siècles un cercle d’hommes capables de rendre hommage, par exemple, à des entités qui ont été créées pour apporter la protection et la richesse matérielle, si sur ce monde-là, sur cette terre, la majorité des hommes étaient devenus bons, étaient devenus sensés, ouverts, spirituels, cette coque, ce fantôme serait dissous automatiquement. Mais mettez de l’autre une humanité qui continue à dérailler, qui continue à voler, à violer, à tuer, etc., automatiquement vous comprendrez que ces entités sorties du néant par la volonté d’un mage, ces entités continuent à exister et à être nourries.
 

Quand ce sont des entités qui ont été attachées à un lieu, comme c’est le cas dans certaines tombes, comme c’est le cas en Égypte, comme c’est le cas en Amérique du Sud, dans certaines parties du Tibet et ailleurs, ces entités restent tranquilles dans leur coin, car il y a un boulet qui les attache au lieu. Cela a été la volonté du mage de les attacher au lieu, et cette volonté est ce qui fait vivre l’entité, donc l’entité ne peut pas aller à l’encontre de cette volonté. Elle reste dans le lieu.
 

Par contre, quand certaines entités ont été créées par des mages itinérants, des mages qui n’avaient pas d’emplacement fixe, qui étaient pourchassés, ou qui tout simplement avaient l’envie éternelle de voyager, et qui donc s’étaient fait des entités proches mais pas fixées en un lieu, proches d’eux-mêmes, accrochées à eux-mêmes, pour aller partout où le mage allait, ces entités-là sont tout à fait mobiles donc. Elles continuent de polluer l’astral de la Terre, et continuent d’inspirer aux hommes des choses qui ne devraient pas être inspirées, et continuent de se nourrir et par là même de grossir grâce aux mauvaises actions des hommes, à la guerre, à la violence des hommes.

C’est pour cela que cycliquement, dans le « ciel » il y a un nettoyage autant que sur la Terre sur le plan physique. À chaque fois que l’on change d’ère, que l’on passe dans un nouveau monde, la hiérarchie des anges et des archanges ont la mission de nettoyer le ciel de la Terre.
 

Et de quelle façon s’y prend cette hiérarchie ?
 

Non pas en livrant un véritable combat comme on peut l’imaginer sur un plan physique, mais ça lui ressemble un peu. Sauf que le lieu de l’affrontement ne va pas être l’astral, la hiérarchie et l’entité (le fantôme, la créature) mais bel et bien le plan physique et l’homme.
 

C’est-à-dire que la créature, le fantôme, ne détenant sa vie et sa puissance que par influence sur les hommes, l’ange ne pouvant donc faire chuter ce fantôme qu’en faisant muter l’homme, c’est sur l’homme que va se retrouver le point de tension. Lorsque parfois dans les écrits, religieux, ésotériques, ou certains contes de fées même, lorsque l’on retrouve ce combat du diable et du bon Dieu à l’intérieur d’un homme, ou tout près d’un homme, l’allusion n’est pas tout à fait fausse. Ce qui ne veut pas dire, car ce serait mal comprendre, qu’à l’intérieur de vous et à côté de vous il y a un fantôme, un diable qui essaye de prendre le pouvoir, et en fasse un ange qui essaye de l’en empêcher. Cela ne se passe pas tout à fait comme cela, comme s’il y avait deux financiers qui essayent de se disputer un lingot d’or ou une nouvelle place financière, et l’homme, entre les deux, se retrouve le dindon de la farce (comme vous pourriez dire vous-même).
 

Cela ne se passe pas exactement comme cela, parce que tout simplement l’homme a la capacité de refuser l’influence et de ne pas être influençable. Il suffit qu’il développe pour cela un tout petit peu de sens moral, un tout petit peu de spiritualité, un peu de lumière, et automatiquement ces créatures de l’astral ne peuvent plus avoir des points d’appui sur lui.
 

Par contre l’ange va devoir batailler énormément pour essayer de l’empêcher d’influencer d’autres hommes, d’autres couches de l’humanité. Et en même temps que l’ange va essayer d’y faire face de lui-même, il va devoir en premier lieu influencer l’homme pour que lui-même décide de ne pas être influençable, parce que c’est lui l’enjeu. Ce n’est pas la Terre, ce n’est pas même le Cosmos qui est l’enjeu, mais l’âme de l’homme. Et tant que l’homme ne connaît pas sa propre force, sa propre volonté, sa propre lumière, il faut que l’ange le lui rappelle :

« Attention ! Attention, ne te fais pas manger par ces entités ! Attention, ne te laisse pas influencer ! Pendant un temps je peux te protéger, mais très vite apprends à te protéger toi-même, car tu es un dieu. »
 

Et il faut sans cesse le rappeler aux hommes et il faut sans cesse nettoyer l’astral. Car en même temps que quelques entités sont dissoutes de cette façon-là, ailleurs il y en a cent autres qui viennent d’être créées. Grâce à Dieu, celles-ci sont beaucoup moins puissantes, car elles ne sont pas forcément créées par les mages, mais tout simplement par la peur des hommes, l’agressivité des hommes, les malaises sociaux, les problèmes des dictatures et des révolutions. Ces entités-là donc sont moins magiques, ne sont pas individuelles, ne vont pas vivre très longtemps, mais peuvent quand même empoisonner l’atmosphère pendant un certain temps. Et lorsqu’il s’agit de diriger des énergies, de préparer des filtres, de doser le degré d’énergie, de faire arriver telle ou telle couleur à tel endroit de la Terre, de faire descendre un certain sceau sur tel chakra de la Terre pour qu’il rayonne sur les hommes, on se passerait bien de cette pollution. Même si c’est une pollution qui ne dure pas, mais comme elle revient toujours, toujours, c’est en fait une pollution constante.
 

C’est pourquoi il vous est demandé, autant que vous le pouvez, de participer à l’assainissement de la Terre, des « cieux » les plus directs depuis la Terre, c’est-à-dire l’astral, dans un premier temps, au moins cela.
 

Non pas que vous allez, à la manière des anges, aller combattre le mal, vous trouver face à des entités néfastes, soit face à des gardiens des tombes qu’ont inventés les prêtres égyptiens ou d’autres. Vous n’aurez jamais de face à face, mais votre lumière peu à peu va dissoudre ce qui est irréel, ce qui est illusoire, et donc l’ange ou le maître va pouvoir parfaitement se concentrer sur l’entité qui elle a été parfaitement individualisée et qui peut vivre pendant des millénaires, et embêter le monde pendant autant de temps. Si vous êtes capables de faire une part du travail, il reste un peu plus de force, aux maîtres et aux anges pour faire l’autre part du travail.
 

Lorsque l’on propose de dynamiser la Terre par des méditations, par des prières de groupe, etc., il s’agit bien de cela. Il s’agit de nettoyer. Il ne s’agit pas en fait de transformer l’humanité du jour au lendemain et de s’attendre à ce que tout le monde devienne perceptible au bien, à la spiritualité, à la religion. Cela, il ne faut pas y compter. Par contre par les prières de groupe, par les visualisations de groupe, par les invocations de groupe, vous pouvez parfaitement nettoyer les lieux, et ainsi, en conséquence, libérer certaines personnes de cette chape que représentent ces fantômes, et certaines de ces personnes se trouvant libérées, pourront alors se laisser inspirer par le bien et aller vers la spiritualité. Ce qui ne veut pas dire que vous aurez eu une influence directe sur la personne, mais en l’ayant libérée, elle pourra faire le choix de la spiritualité ou du bonheur profane tout simplement.
 


Lorsque donc l’on parle des feux, il faut admettre que tout est feu, jusqu’à la pensée elle-même, jusqu’aux symboles qui sont émis par la pensée (au moment de la pensée). Et il faut admettre aussi que la conscience elle-même est un feu. Parler de la pensée en tant que feu et l’imaginer comme tel, revient à dire que tout ce que la pensée va émettre va être doté d’un pouvoir, car seul le feu est un pouvoir, et c’est là où nous venons à parler du feu électrique.

C’est le feu du pouvoir, il n’y en a pas d’autre. Lorsqu’un homme désire le pouvoir, que ce soit au niveau de sa personnalité sur un plan tout à fait matériel, ou lorsque c’est un méditant qui désire un quelconque pouvoir paranormal, ou lorsque c’est tout simplement un fou qui veut devenir Dieu et soulever les montagnes, c’est en fait toujours mené par l’inspiration et la coexistence avec ce feu qui est en l’homme, qui est le feu électrique.

Ce feu au début est mal interprété, exactement comme toutes les réalités divines sont mal interprétées par les hommes. Quand je dis mal interprété, je ne veux pas dire que l’homme est un bougre et que décidément il ne comprend rien à rien.

Non, absolument pas.

Je dis simplement par mal interprété, qu’étant une unité matérielle, l’homme va interpréter de façon matérielle les réalités divines qu’il porte. Comme je l’ai déjà expliqué une fois, le principe de création du Père se retrouve chez le profane, chez l’homme et la femme par l’instinct de procréation, par le besoin d’avoir des enfants, ou chez l’artiste par le besoin de créer des œuvres. C’est exactement la même loi, la même réalité qui s’exerce. Mais si vous prenez la réalité dans son point le plus haut, vous contemplez là l’émanation créatrice de Dieu, et si vous prenez la réalité dans son point le plus bas, vous trouvez tout simplement des hommes et des femmes qui ont envie de faire des bébés, où des artistes qui essayent de transmettre une certaine beauté, une certaine réalité. C’est exactement le même filon créateur, la même réalité divine qui est en l’homme.

Maintenant lorsque papa et maman ont fini de jouer au papa et à la maman, le désire s’épuise, et quand je parle du désir, je ne parle pas du désir sexuel, mais tout simplement de la pulsion créatrice vécue au niveau de la matière. Cette pulsion finit par devenir très tenue, très petite, par mourir, et automatiquement l’homme se demande : « qu’est-ce que je vais pouvoir créer ? »

Et des idées lui viennent. Il va vouloir créer des choses les plus folles aux choses les plus sensées, comme se créer lui-même en tant qu’initié, en tant que disciple. Et au fur et à mesure, il va remonter toutes ces lois, toutes ces réalités qui sont vécues en lui, et il va faire le compte de toutes les réalités et les exprimer de façon de plus en plus semblable à Dieu, et de façon de plus en plus semblable à leur expression première. De la même façon, il existe dans la nature humaine des tas d’autres donnés qui viennent comme étant des données terminales d’une réalité divine beaucoup mieux exprimées lorsqu’on se place sur un plan divin. Mais revenons au pouvoir et revenons à l’homme et au feu.

Pourquoi est-ce que je dis que le feu électrique est le seul feu de pouvoir et même le seul pouvoir de l’univers ?

Parce que tout simplement, lorsqu’il y a création, il a mentalisation. On ne peut pas éviter la chose. Ce qui ne veut pas dire que Dieu pense d’abord et qu’il crée ensuite. C’est faux. Il y a émanation et en même temps qu’il y a émanation, il y a création d’un mental que l’on pourrait appeler le Mental divin, qui est tout simplement l’intelligence, soit le rayon trois.

C’est-à-dire que sitôt que vous créez une chose, que vous soyez Dieu, à la place de Dieu lui-même, où à la place d’un ange, peu importe, vous créez une chose et en utilisant le pouvoir de la création, la substance de la création, en même temps que vous allez créer, sans véritablement prédéterminer la chose (mais simplement comme une fleur s’ouvre) eu même temps donc que vous allez créer ; une vie, une âme, une intelligence vont être données à la chose créée. C’est indissociable.

Donc, il n’y a pas eu dans la création un temps où Dieu a pensé, un temps où il s’est gratté la tète et où il s’est dit : « maintenant je vais créer ». Un temps où il y a eu les hiérarchies archangéliques, et un temps où elles-mêmes se sont dit : « qu’allons-nous faire ? » et ensuite, elles ont créé. Un temps où est apparu l’homme dans son corps, un temps où il a eu un mental, un temps où il aura un jour une âme. Tout cela vient au même temps.

Il y a eu Dieu, il y a eu les hiérarchies archangéliques, il y a eu les anges, il y a eu le plan physique, il y a eu les hommes, et dans l’homme, il y a eu d’un seul coup, son mental, son âme et tous ses feux. Mais cela ne veut pas dire que l’homme détenait la maîtrise sur ces plans-là, car l’homme n’exerce en fait le mental véritable que depuis peu. Pourtant il en était pourvu depuis l’origine de sa création. Le plan existe en lui. Mais la parcelle qui est allée jusque dans la matière, que l’on pourrait appeler « l’unité personnalité », cette parcelle-là ne pouvait articuler le mental, ne pouvait articuler même l’intellect que dans la mesure où un corps s’y prêtait suffisamment, et des corps subtils étaient suffisamment réceptifs pour pouvoir émettre l’activité. Parce que vous ne pensez pas uniquement grâce au cerveau et vous n’êtes pas dans un état de pouvoir penser uniquement parce que vous avez une conscience, donc un témoin.

Vous pouvez penser parce qu’il y a tout un réseau qui crée cette capacité. Le siège, certes, c’est le cerveau. Le moteur c’est la conscience, mais ce qui va permettre la prise de conscience de la pensée, c’est de pouvoir réaliser que l’on pense. Les animaux pensent sans arrêt mais ils ne le savent pas. Ils ne sont pas conscients. Même les arbres pensent ! Je vous l’assure. Même un arbre est capable de penser, de s’apercevoir qu’il fait chaud ou qu’il fait froid, qu’il a soif ou qu’il a trop bu, mais il ne sait pas qu’il est en train de se rendre compte. Il y a simplement réaction. Comme un muscle lorsqu’on le pique. S’il est encore vivant, même s’il est dissocié admettons du cerveau et d’un individu, le muscle va réagir. Lorsqu’on arrache le cœur d’un bœuf, d’un animal que l’on vient de tuer, pendant encore très longtemps le cœur va continuer de battre, parce qu’il reste encore une énergie. Cela ne veut pas dire que le cœur est conscient de lui-même, il fait un mouvement qui lui est naturel.

De la même façon qu’il y a dans l’œil la capacité de capter l’image, et il se trouve que l’image est reçue à l’envers, il faut donc qu’à l’intérieur de l’œil y ait quelque chose qui transforme la position de l’image pour renvoyer le cliché de façon correcte au cerveau. La pensée fonctionne de cette même façon.

Tout est donc : je vois, je me fais une pensée à propos de ce que je vois. Mais ce qui va me permettre de me rendre compte de ma pensée, donc de profondément être conscient de ce que je vois, c’est le processus de renvoi d’image, le processus de miroir. Et ce processus de miroir prend sa place uniquement dans le corps astral. Il fallait donc avant que les hommes puissent véritablement devenir auto-conscients et pleinement auto-conscients, comme cela est possible aujourd’hui (sans qu’il ait là une connotation spirituelle), qu’avant que vienne cette grande prise de conscience, cette grande capacité à voir et à se rendre compte, il fallait donc que son corps astral soit parfaitement mis au point et qu’il soit en parfait fonctionnement.

Il y a eu donc des âges où les hommes tout en disposant d’une pensée, car la pensée a toujours quand même fondamentalement existé à partir du moment où la Hiérarchie a décidé d’initier les hommes. La pensée existait toujours, mais elle n’était pas aussi auto-consciente que ce qu’elle peut l’être aujourd’hui. Il a fallu donc à travers les âges, développer énormément le corps astral, ce qui a abouti bien sûr à la catastrophe de l’Atlantide. C’était inévitable et ceux qui jugent les Atlantes en disant :

« Eh bien, ces gens-là n’ont rien compris. Il a fallu qu’ils fassent chuter l’humanité. Ils ne pouvaient pas tenir leurs mains dans leurs poches au lieu d’agiter leurs baguettes de sorciers. »

Ceux qui le jugent de cette façon-là ne comprennent pas l’histoire de l’humanité et le développement occulte de l’humanité. Il fallait pleinement développer le corps astral. Ce qui veut dire que le corps astral allait se trouver fortement exacerbé, il allait se trouver être le lieu où les énergies allaient appuyer le plus fort, pénétrer le plus fort, et cela voulait dire aussi que les hommes allaient devenir le plus conscient à ce niveau-là. Les Atlantes étaient donc extrêmement conscients au niveau de l’astral. Ce qui revient à dire qu’ils étaient extrêmement dans l’astral, bien que cela ne soit pas tout à fait vrai. Il y a une légère différence entre être conscient à un certain plan et être un plan.

Lorsque l’on est un plan, on n’est pas forcément responsable de ce que l’on fait. Par exemple, les animaux ne sont pas responsables de leur violence. Ils sont un plan et ils articulent ce plan, mais ils n’ont pas un témoin, une conscience pour leur dire : « Attention ! Il ne faut pas agresser les hommes ». Par contre, être conscient sur un certain plan veut dire qu’il y a toujours la capacité donc d’être le témoin et de faire le choix. Même s’il était inévitable que l’astral des Atlantes devienne si immense, si boursouflé, que l’orgueil, la vanité et la folie les prennent un jour, ils avaient quand même la possibilité de faire le choix. C’est-à-dire qu’un homme, tout en étant poussé à l’extrême de ce qu’il peut supporter, en tant qu’individu social et en tant qu’individu appartenant à une race, il a quand même toujours la possibilité de faire un choix.

Par exemple, pour illustrer ma pensée, je vous dirais que comme il a fallu développer extrêmement le corps astral et que cela s’est passé chez les Atlantes, ces gens-là n’étaient donc pas esclaves d’un moment de l’évolution de l’humanité. Ils n’étaient donc pas esclaves, ils ne subissaient pas les énergies qu’envoyaient les maîtres, la Hiérarchie à ce moment-là, et que donc, si après tout ils sont devenus fous de pouvoir, ce n’est peut-être pas leur faute. Il ne faut pas penser de cette façon-là. Car de la même façon qu’un homme doit pouvoir subir l’alchimie qui le fera évoluer et qui fera évoluer toute sa race, il a quand même toujours positionné en lui au creux de son âme, le témoin qui, s’il est suffisamment évolué, va pouvoir faire la différence et faire le choix, et dire :

« D’accord, bon, en ce moment, je passe une mauvaise période, que ce soit au nom de ma propre alchimie ou au nom de l’alchimie de toute ma race, je passe une mauvaise période, mais je n’ai pas le droit de sombrer dans l’exercice négatif des énergies que je reçois. Je dois toujours rester dans l’exercice positif des énergies que je reçois. »

Lorsque cette alchimie est proposée de façon individuelle, le disciple est choisi, et il est rare les fois ou le disciple renie le bien qui lui est fait et exerce dans le mal l’énergie qui lui est donnée. Par contre, lorsque cette alchimie est faite de façon globale sur une race, sur une humanité, les disciples ne sont pas choisis. C’est pour tout le monde que cela se passe. Et c’est quand la chose se passe pour tout le monde, que la chose en tombant sur des êtres qui ne sont pas suffisamment dépouillés, va donner lieu à des catastrophes.

C’est ce qui s’est passé pour le royaume de l’Atlantide, car à cette époque-là, la république n’existait pas encore, il s’agissait bien sûr d’un royaume. Ce royaume de l’Atlantide a donc été détruit, non pas parce que ses prêtes les plus avancés sont devenus fous, mais parce que les prêtres les moins avancés sont devenus majoritaires et ont commencé à pouvoir manipuler les forces aussi bien que les prêtres avancés, mais avec folie. Et lorsque le nombre a prévalu sur la pureté des maîtres, sur la pureté des prêtres initiés, lorsque ce nombre a prévalu, l’Atlantide a sombré.

De la même façon, toutes les civilisations sont toujours emportées par le nombre. Jamais parce qu’à la tête, un maître s’assombrit, ou un initié devient fou. C’est toujours parce qu’à cause de l’évolution, l’énergie qui est donnée devient de plus en plus accessible à tous. Cette énergie tombant sur tout le monde développe les pouvoirs latents, ou la conscience latente, ou n’importe quoi qui est latent chez l’homme, même chez celui qui en fait n’est pas prêt en tant que disciple. Et ce sont ces personnes-là qui devenant de plus en plus nombreuses, concourent à faire s’écrouler les civilisations, concourent donc à abîmer la flamme initiatique, concurrent à abîmer la sagesse initiatique qui est donnée.

À partir de ce moment-là, que fait l’initié ?

L’initié prend comme je l’ai déjà dit tout ce qu’il possède, tout ce qu’il possédait de Dieu et qu’il donnait aux hommes. Il roule ses papiers de la sagesse et remporte tous ses documents où sont marquées les phrases clés, les clés de pouvoir, les invocations aux anges et aux grandes entités. Il emporte la flamme qui est sur l’autel et qui sert de présence divine et de point d’initiation et de baptême.

Il emporte tout ça et se retire dans la montagne en attendant une face meilleure. Il ne se dit pas en partant :

« Oh, quels humains ! Ils ne valent rien ! Décidément c’est toujours la même histoire qui recommence. Ils saccagent tout. Ils ne comprennent rien. Ils démolissent et voilà que je dois repartir avec Dieu, sous ma cape, dans mon baluchon. Et où est-ce que l’on va se cacher maintenant. »

L’initié ne pense pas de cette façon-là. Il sait. Il connaît les heures. Il sait qu’immanquablement des moments, des moments de ce que l’on pourrait appeler une apparente déchéance, une apparente chute, vont arriver. Longtemps avant, il commence déjà par amoindrir l’effet initiatique de sa présence. C’est-à-dire que de la même façon que les vagues se communiquent, quand l’énergie descend dans le monde des profanes, pour développer les profanes, ce qui développe aussi par là même leurs points noirs s’ils en ont, afin que les points noirs soient évacués. De la même façon, le maître ou l’initié qui est en charge, commence à restituer sa lumière dans le cercle des maîtres auquel il appartient, jusqu’au jour où finalement il ne reste du maître ou de l’initié, presque plus rien, comme de façon naturelle.

Il n’y a pas d’un seul coup, un jour où il prend conscience que Dieu et lui ne sont plus les bienvenus et qu’il doit partir. Il sait que cela arrive, il sait que cela se prépare. Il sait que c’est normal, comme vous, vous savez que c’est tout à fait normal que votre enfant réagisse de telle ou de telle manière en fonction de telle ou telle circonstance. Vous n’avez pas besoin d’utiliser la voyance pour le savoir. Vous le savez. Vous connaissez la nature de l’enfant, la nature de l’événement, et vous ne pouvez qu’avoir raison en tirant cette conclusion. De la même façon, le maître sait ce qui va se passer inévitablement à la suite du travail de certaines énergies. C’est comme à l’heure actuelle, en considérant le travail qui se fait par certaines énergies, le maître sait exactement quels sont les risques et quelle est la part de l’humanité qui représente un danger, parce que cette part-là de l’humanité va extérioriser de façon négative l’énergie qui descend. C’est pourquoi il faut faire toute chose l’une après l’autre, faire la chose la plus nécessaire d’abord et faire la chose la subalterne après.

Pourquoi ?

Il semblerait normal que dans l’évolution, on fasse d’abord les petites choses, parce qu’elles permettent d’abord d’appeler le peuple, de conscientiser le peuple. Et ensuite, on présente ce qui est le principal, parce que le peuple est prêt. En fait il faut d’abord faire ce qui est très important, donner donc ce qui paraît incompressible aux hommes, comme les explications sur la cosmogonie, les explications sur la réalité de Dieu, la réalité de l’Univers, comme cela a été fait par l’intermédiaire de certains maîtres qui ont parlé et écrit la Doctrine Secrète.

Pourquoi est-ce que dans un siècle où il était encore très difficile de parler des énergies, d’un seul coup, un être se lève et se met à expliquer du point le plus haut jusqu’au point le plus bas, la Création ?

Et ensuite, seulement sont venus les êtres pouvant expliquer les moindres choses.

Parce que tout simplement en posant la chose principale d’abord, donc en posant Dieu d’abord tout simplement, l’on se garde de créer des réseaux d’énergie discordants, et par là même, il y a construction d’un égrégore qui pourra un petit peu mieux surveiller l’humanité. Tandis que si l’on commence par inspirer des êtres de tous niveaux pour commencer à parler un peu de Dieu, un peu des maîtres, un peu des énergies, un peu des ondes de formes, comme cela se fait à l’heure actuelle, eh bien, cela donne lieu à la cacophonie, et dans la cacophonie, il n’y a pas de direction et il n’y a pas de point de repère, donc pas de construction, et cela n’est pas valable.


Quand on parle donc de la pensée de l’homme, de son pouvoir créateur et du pouvoir que représente le feu électrique, il faut essayer de comprendre ce qu’est l’évolution humaine dans son ensemble. Car essayer de comprendre la nature du feu du pouvoir, c’est étudier tout simplement l’évolution de l’homme, car c’est cela son aventure. C’est ce qui est proposé à l’homme, c’est de devenir de plus en plus puissant. Donc, tout son développement va avoir lieu, c’est certain, d’une part dans la conscience, mais dans la conscience pourquoi ?
 

Pour pouvoir maîtriser, pour pouvoir intelligencer de plus en plus le feu de l’univers, et devenir à son tour donc un Dieu créateur, une entité créatrice. Si la conscience a été donnée à l’homme, ce n’est pas parce que Dieu n’est que conscience. Si la conscience a été donnée à l’homme, c’est parce que c’est le moyen par lequel l’homme peut maîtriser la force qu’il est, car Dieu est le pouvoir, le Fils est la conscience.
 

Il y a le Père, il y a le Fils, il y a le Saint-Esprit. Le Père est le Pouvoir. C’est ce que l’on peut rappeler pour appeler le feu par exemple. Le Fils est ce qui sort de lui et qu’est comparable à lui, mais qui étant sorti de lui est un autre aspect de lui. C’est la capacité d’être la vie. Le Fils ou le principe christique c’est donc aussi, si on le représente en l’homme, la capacité d’être en vie, d’être conscience. C’est donc l’âme. Le Christ est donc la matière avec laquelle l’âme de l’univers va être construite, avec laquelle les âmes des hommes vont être modelées et avoir existence.
 

Il y a le Saint-Esprit, autre aspect de Dieu, comparable à Dieu, mais différent de Dieu, parce que sorti de lui, c’est la VOLONTÉ. Mais la volonté qu’est comparable, non pas à celle que l’on assimile souvent au premier rayon, mais la volonté qui est celle de la capacité à ordonner, à intelligencer, à diriger, de la même façon que font justement les anges, qui appartiennent à ce rayon-là, car tout le règne angélique et archangélique, tout le règne lorsqu’il passe à une face de création est figé dans ce rayon-là.

Automatiquement, dès que l’on conçoit l’homme, dès que l’on essaye d’imaginer son évolution, automatiquement il vient à l’esprit la logique, la logique de comprendre qu’il va avant tout devoir développer la conscience de sa puissance (et c’est là où vous vous avez du mal à suivre) et la capacité d’exercer sa puissance.
 

Qu’est-ce j’entends par conscience de sa puissance et pourquoi je dis que c’est à ce moment-là vous vous avez du mal à vivre ?
 

Je le dis parce que, qui peut venir m’affirmer être conscient de sa divinité ?
 

Vous savez tous que vous êtes Dieu, vous l’avez lu, vous le croyez, vous l’intuitionnez, cela vous parle, vous l’acceptez, mais la conscience de la chose n’est pas acquise. Savoir que l’on est Dieu ce n’est pas du jour au lendemain se lever et avoir une tête immense comme le cosmos est grand, et ce n’est pas sentir que l’on est devenu Dieu parce que l’on est devenu hyperconscient. Se lever un matin et savoir que l’on est Dieu, c’est sentir non seulement que l’on est conscient, mais que grâce à cette conscience et par cette conscience, on est en même temps une puissance immense.
 

Puissance et conscience vont ensemble. Cela est indissociable. C’est aussi le problème de l’homme, lors de son évolution. Car en même temps que pour devenir de plus en plus conscient, il lui faut de l’énergie, donc un certain pouvoir. Si on lui donne de l’énergie, il va développer son pouvoir et pas nécessairement sa conscience. Et c’est ce qui va donner lieu à la naissance d’un tas et d’un tas d’individus ayant beaucoup de pouvoir et l’exerçant mal.
 

Ce qui fait qu’inévitablement les maîtres savent les obstacles qui auront lieu. Le mage noir qui soudain surgit sur la route n’est pas une surprise, ni pour l’initié, ni pour le maître. La surprise c’est peut-être le nom qu’il porte :
 

« Tiens, je ne m’attendais pas à ce que ce soit Paul ou à ce que ce soit Jacques qui devienne comme cela, mais je savais qu’un mage noir existerait. C’est inévitable. »
 

Donc, au fur et à mesure que vous vous développez, il faut comprendre que vous développez, non pas seulement la conscience, votre capacité à contempler Dieu, à voler dans les grandeurs du cosmos, mais vous développez au même temps la puissance qu’elle est levée tout au bas du chakra racine et que l’on appelle kundalini. Mais en fait, kundalini n’est que l’aspect visible d’un feu encore plus puissant et qui est le feu électrique en l’homme, c’est véritablement la puissance de l’âme.
 

Il y a toujours et c’est inévitable, un aspect exotérique et un aspect ésotérique. Pour toute chose cela existe. Il y a donc un aspect qui est vrai, certain, qui est donné, mais qui n’est pas nécessairement l’ultime vérité, et il y a un aspect qui reste caché, et cet aspect-là est l’ultime vérité. Dans la constitution occulte de l’homme c’est la même chose. Il y a la kundalini que beaucoup de voyants peuvent voir, dont tous les livres parlent, que l’on peut même manipuler si on a quelque pouvoir et que l’on sait le faire et il y a le feu sacré qui n’est pas manipulable, qui n’est pas kundalini, mais qui par extériorisation de la substance, par concrétisation de son feu va donner lieu à kundalini.
 

En fait, le feu sacré lui-même ne se révèle que lorsque kundalini a été parfaitement maîtrisée, lorsque donc ce feu est monté, lorsqu’il a pu rencontrer partout lors de sa montée, la pureté de l’intention du disciple. À ce moment-là, seulement, le feu sacré se lève, et c’est à ce moment-là que tout paraît possible au maître, du moins pour celui qui le regarde de l’extérieur. Alors qu’un homme qui a réussi à lever sa kundalini va pouvoir exercer certains pouvoirs mais pas tous, et il ne va certainement pas pouvoir se garder de la mort. Il va mourir comme les autres. Par contre, celui chez qui le feu sacré s’est levé, alors non seulement sa vie est éternelle, mais toutes les actions sont possibles, guérir tout le monde devient possible, car le feu sacré à ce moment-là absorbe le feu que représente l’autre qui est malade, et ce feu sacré a le pouvoir de brûler le karma de l’autre, si éventuellement sa maladie est une maladie karmique, le karma est brûlé.

Par contre, imaginez quelqu’un qui dans une certaine vie a développé énormément le pouvoir de kundalini, a réussi à faire monter kundalini, et il se retrouve un jour guérisseur. Eh bien, ce guérisseur va pouvoir guérir dans la mesure où l’autre est guérissable face de son pouvoir, mais il ne va pas nécessairement brûler le karma de l’autre et donc agir en tant que rédempteur. Et c’est pour cela que certaines maladies peuvent réapparaître. Lorsque l’on est passé dans les mains d’un guérisseur et que tout semble réglé, on s’aperçoit trois mois, six mois, un an plus tard, que tout réapparaît.
 

Comme cela se fait ?
 

C’est parce que le guérisseur par le pouvoir de la kundalini qu’il a pu réveiller, soit au cours de ses autres vies, soit au cours d’actes magiques, il a pu arranger certaines choses du plan physique. Mais il n’a pas pu dans le corps astral, dans le corps de l’âme, véritablement enlever ce que l’on pourrait appeler le péché par exemple. Chose que pouvait pourtant très bien faire Jésus, lorsqu’il disait : « va tes péchés te sont pardonnés ». Il n’avait pas besoin en fait de guérir, de savoir de quoi l’autre souffrait, de savoir pourquoi il était malade. Il voyait le péché, il le brûlait et l’autre était guéri.
 

Cela se faisait par l’action de ce feu que tout Maître a nécessairement pleinement déployé, et qui vient longtemps après la montée de la kundalini, car la kundalini commence à bouger dès que vous recevez une quelconque initiation. Même si vous allez dans une école ésotérique quelconque sur la surface de la terre, une école ésotérique qui ne vous paraît même pas détenir encore l’affiliation initiatique, il y a quand même encore un égrégore. Certains mots de pouvoir, certaines formules, certains symboles y sont chargés et peuvent créer véritablement une petite initiation chez les hommes. Cette simple petite initiation peut provoquer des mouvements de la kundalini et des accélérations de la kundalini.

Partout vous pouvez rencontrer des moyens d’accélérer, de faire monter kundalini, mais vous ne saurez pas maîtres pour autant. Il y a par exemple des personnes qui ayant chuté, ont senti nettement une colonne de feu se lever dans le dos et leur octroyer par là même au lendemain un pouvoir, soit la double vue, soit la guérison, soit la capacité d’entendre des voix, ou n’importe quoi d’autre.
 

Comment est-ce que cela est admissible ?
 

Parce que si cela peut se faire de manière aussi simple, alors il faut que tous les disciples dès demain s’entraînent à chuter du plus haut escalier qui existe dans la ville, et ça marchera [sarcasme]. Si la montée de la kundalini ne peut pas à elle seule illuminer l’individu, cela veut dire qu’il existe un autre feu voilé, qui est la face cachée de l’homme, comme tout ce qui existe : face ouverte - face cachée, et c’est-ce que l’on appelle le « feu sacré ».
 

C’est-ce que l’on appelle aussi le « feu électrique ». C’est le feu qui pour le comprendre de manière physique, c’est le même feu qui dans un moindre degré circule dans votre système nerveux. En fait, la meilleure façon de rencontrer ce feu électrique, dans son point d’extériorisation le plus bas, bien sûr, mais pour essayer de le comprendre quand même, de l’expérimenter quand même, il faudrait que vous puissiez descendre votre conscience jusque dans les flux vibratoires qui ont lieu dans votre système nerveux, et là, vous commenceriez à comprendre ce qu’est la puissance, ce qu’est votre pouvoir.
 

Pourquoi est-ce que c’est dans le système nerveux que vient s’échouer, que vient apparaître physiquement le feu électrique, la puissance de l’homme ?
 

Cela apparaît dans le système nerveux parce que le système nerveux est l’endroit qui est encore suffisamment subtil pour n’être qu’un réseau d’énergie, et qui est suffisamment concret pour être en relation directe avec toute la vie physique de l’individu et la vie émotionnelle. Cela fait donc un rapport direct entre l’âme de l’individu et la personnalité de l’individu. Et pour aller un petit peu plus loin dans l’exemple, le sang, lui, est l’aspect le plus concret, le fluide le plus physique de l’âme en tant que conscience. C’est pour cela d’ailleurs que durant la messe, mais aussi autrefois durant les sacrifices, lorsqu’il est question du sang (durant la messe il est question du sang du Christ, pendant les sacrifices il est question du sang d’un animal, ou d’une vierge, ou d’un adolescent), chaque fois donc, c’est par idée de purification. Chaque fois que le sang est évoqué, que ce soit en pensée ou dans un acte de rituel, c’est la purification de l’âme qui est par là même symbolisée. Alors que, dès que le mage prend l’épée ou le bâton, c’est en fait l’énergie électrique de l’individu et l’énergie de son système nerveux qui sont symbolisées.
 

C’est pour cela aussi que le rituel est en fait le plan de convergence de tous les états de l’homme, de toutes les activités de l’homme, de tous les développements de l’homme.
 

Quand je parle d’un rituel, je ne veux pas dire qu’il faut dès demain vous précipiter dans toutes les loges maçonniques ou autres qu’existent, comme si c’était là l’endroit où se passerait votre évolution.



Il y a diverses façons de procéder à un rituel, et l’on peut simplement être observateur d’un rituel, comme cela se passe par exemple durant la messe. Pour nous, il serait favorable d’ailleurs, selon notre propre appréciation, qu’un rituel tel que la messe devienne quelque chose où les individus puissent eux aussi agir, où ils puissent avoir une part active, pour entrer un peu plus en fait dans le rituel futur qui existera. Chacun aura une part active, il n’existera plus un maître de cérémonie, des agents de la cérémonie, puis ceux qui bénéficient de la cérémonie, ceux qui ne sont que des observateurs. Tout le monde devra participer pour réunir en fait à l’intérieur d’un culte, tous les cultes.
 

Lorsque vous allez à la messe, que se passe-t-il ?
 

Tous les cultes existent dans la messe, c’est certain, mais uniquement pour l’officiant, donc pour le prêtre ou pour le curé, mais pas du tout pour les personnes qui assistent. Pour les personnes qui assistent, il s’agit bel et bien du sixième rayon qui est à vivre pour elles, il n’y a que pour l’officiant qu’existent tous les rayons, parce qu’il manipule toutes les énergies, parce qu’il est l’action. Et ainsi de suite pour divers autres cultes.
 

Pour que donc tous les cultes soient rassemblés à l’intérieur d’un culte, et que chacun ait un moment pour lui-même. Pour être un moyen d’action, il faut que le culte puisse devenir utilisable par tous et qu’une sorte de messe existe. Elle existera, et chacun pourra officier de la façon comme on officie en fait dans les groupes ésotériques, telle que la maçonnerie à l’heure actuelle. Mais pour être juste, il faudrait dire qu’en fait, c’est la maçonnerie qui va devenir de plus en plus ressemblante à la messe.
 

Par quel phénomène ?
 

Tout simplement parce qu’elle va s’ouvrir à l’extérieur. Ce que faisait en fait l’église autrefois, son action de service auprès de l’humanité, son action de baptême essentiellement. Ce qui restera de la maçonnerie va avoir à le faire. Ce qui va par là même redéfinir complètement la maçonnerie. Car jusqu’à présent, la franc-maçonnerie a plutôt été quelque chose qui était secret, à côté de la religion, à côté de la messe. Il y a les religieux d’un côté et les francs-maçons de l’autre, et jamais on ne se regardait en face, « nous ne sommes pas de la même maison ».
 

Mais pour l’homme qui est le but de l’action, pour vous qui êtes le but de cette action, la nécessité de l’action, tout sera transformé. Et il faut que la maçonnerie soit écroulée, complètement écroulée, complètement mis à bas, à bas de son pouvoir, à bas aussi de sa réputation. Car lorsque quelque chose s’écroule, ce n’est pas simplement les maîtres coupent l’énergie, ferment le tuyau. Cela veut dire que dans tous les aspects de la manifestation de la chose, l’écroulement a lieu. Ce qui fait que si une chose existe énormément sur un plan physique, tout ce qui peut avoir lieu comme moyen de destruction sur le plan physique, ces moyens vont être mis en œuvre.

Il se trouve que la franc-maçonnerie à l’heure actuelle occupe une certaine place privilégiée. Cette place lui sera retirée, non pas par verdict divin, mais parce que tout simplement lorsque l’énergie se retire, parce qu’une forme doit cesser d’exister, un phénomène de destruction s’entame et se répercute sur tous les plans de vie de cette entité, de ce groupe, ou de cette religion. Donc, il y aura à la clé de la plupart des grands groupes ésotériques connus à l’heure actuelle, que ce soit la franc-maçonnerie, mais aussi d’autres groupes que vous connaissez peut-être moins publiquement, il y aura à la clé de leur déclin, des grandes histoires publiques, des gros problèmes de réputation, et tout sera cassé.
 

Il y aura aussi des problèmes dans la transmission initiatique. Ce qui veut dire que les officiants ne ressentiront plus du tout, ni l’énergie passer, ni la vérité comme étant existante, ce qui mettra leur foi énormément en défaillance, ce qui par là même appauvrira le renouvellement du personnel, et va réduire la chose à zéro. Ce n’est que lorsqu’un individu est mort qu’il peut renaître. Ce n’est donc que lorsque toutes les sociétés initiatiques seront complètement détruites, déchues, qu’un ordre véritable aura lieu. Il ne faut donc pas courir dans tous les sens en vous plaignant que plus rien existe, en vous arrachant les cheveux et en vous disant :
 

« Mais je ne comprends pas. Cette école était très bien et voilà qu’elle est complètement déchue. Je n’arrive pas à savoir ce qui se passe. Toutes les loges qui pourtant avaient un bon fondement s’écroulent. Non seulement plus personne ne veut y adhérer, mais ceux qui restent, détruisent comme à plaisir ce qui existe encore. »
 

Si vous ne voyez pas le signe des temps, vous ne pouvez pas comprendre ce qu’est cette destruction et vous ne pouvez pas la laisser avoir lieu avec une réaction de joie. Si vous pouviez comprendre, savoir, vous participeriez au contraire à sa destruction. De manière intelligente, certes, mais vous le feriez. Donc, il ne faut pas perdre votre énergie, perdre votre temps à essayer de consolider ce qui existe encore. Il faut investir dans ce qui est à venir ou plutôt ce qui va être la forme à venir de la chose. La chose que vous aimez, certes, et qui est sans doute très digne de votre intérêt, mais il faut désincarner la chose. Prendre donc l’essence de la chose et la replanter ailleurs. Prendre ce qui est essentiel de la chose et faire fleurir cet essentiel ailleurs, parce que c’est uniquement dans cet ailleurs que l’essentiel pourra fleurir. Si vous persistez à consolider la vieille baptise, la vieille école, vous allez comprendre très vite que vous ne pouvez rien faire, vous allez comprendre très vite que cela est inutile. Vous ne comprendrez pas pourquoi véritablement, vous allez vous mettre en doute. Vous allez mettre en doute les gens qui viennent, qui assistent aux choses et vous allez vous dire : « mais ce sont eux qui ne sont pas assez évolués ». Erreur. Les gens sont appelés ailleurs.
 

Ce qui faut donc, c’est prendre ce qui est essentiel. Redéfinir une stature et planter ce nouvel homme bien droit ailleurs, et le pousser dans la vie. Ainsi ce que vous pourrez créer comme ordre, ou comme société, ou comme école, aura une vérité. La vérité qui sera correspondante à votre niveau initiatique, et ce sera une vérité suffisante pour aller jusqu’à l’installation de l’ordre nouveau qui arrive.
 

Ce qui ne veut pas dire que je vous demande, dès demain, de créer autant que vous le pouvez des écoles initiatiques. Si vous n’avez pas la fonction véritable, vous ne le pourrez pas. Écoutez donc avant tout le plan de votre âme. Simplement je vous dis cela pour ceux qui doivent adhérer à ces mouvements. Choisissez les nouveaux mouvements et plus jamais les anciens quels qu’ils soient. Par contre, soyez assez malin, assez fort, assez intelligents pour savoir prendre que la substance. Vous pouvez aller dans les anciennes expressions de la sagesse, les anciennes expressions de l’énergie, pour essayer de comprendre, pour essayer de vous instruire, pour essayer aussi de vous renforcer, et ainsi vous pourrez par là même mieux travailler à ce qui est à venir.

Qu’est-ce qui est à venir ?
 

Car si je vous envoyais simplement dans l’inconnu, mon discours ne rimerait absolument à rien. Qu’est-ce qui est à venir ?
 

Ce qui est à venir est ce qui est pressenti dans les clichés qui circulent à propos du nouvel Âge, où en fait la religion est remplacée par la sagesse, toute simple, où l’esprit de groupes des fraternités occultes est remplacé par la fraternité planétaire, et où les efforts d’illumination connus individuellement par les hommes, deviennent au contraire un but universel. C’est-à-dire que les hommes ne travaillent plus uniquement sur leur propre devenir, comme cela se passe si souvent à l’heure actuelle, mais où ils travaillent en groupe, de façon à pouvoir influencer l’humanité dans son entier, l’humanité connue et conçue comme une entité planétaire.
 

Cela revient donc à dire que les hommes de ce nouveau monde auront non pas simplement la conscience d’eux-mêmes, la conscience individuelle, mais aussi une conscience qui commence à devenir planétaire. Cela ne veut pas dire que tout le monde va recevoir une immense initiation. Cela ne veut pas dire que tout monde pour découvrir, pour basculer dans cette conscience planétaire, va nécessairement recevoir une initiation.
 

Ce qu’il faut savoir, c’est que l’homme ne vit pas seul sur la Terre. Il n’est pas le seul à évoluer. Il n’évolue pas uniquement pour lui-même, pour devenir un Maître, puis un Logos, puis je ne sais quoi. Il appartient à une famille. Cette famille est une entité, et cette entité connaît des états d’âme, des états de conscience, connaît des moments initiatiques, comme l’individu connaît des moments initiatiques lui aussi, et comme l’entité que forme l’humanité.

Quand cette entité-là connaît un moment initiatique, comme cela se passe à chaque passage d’une ère à une autre, automatiquement toutes ses cellules, tous les hommes donc, tous les individus connaissent, même sans l’avoir mérité, un état différent, un état de conscience complètement différent. Mais pour y arriver, il faut que cette entité totale que compose l’humanité, que donc l’humanité elle-même ait fait un effort en tant qu’entité personnelle, et qu’elle-même a bien son alchimie. Et il faut que toutes ses cellules, tous les individus donc que vous êtes, que nous sommes, il faut que toutes ses cellules soient réceptives, et elles aussi aient acquis une certaine évolution. Exactement de la même façon, lorsque vous voulez déclencher un état de conscience, vous savez très bien que vous devez passer par une purification physique par exemple.
 

Et que fait cette purification physique ?
 

Ceux qui ne connaissent pas grand-chose vont croire que c’est pour ôter les toxines du corps et présenter une matière propre. C’est vrai, c’est une partie, mais quel est le but ?
 

Le but et le fait, c’est tout simplement que la cellule va être conscientisée et ce n’est qu’en apportant auprès de l’initiateur un corps donc où chaque cellule est conscientisée, une conscience individuelle qui est vous-même, qui est elle aussi conscientisée au point le plus profond que vous avez pu faire. Ce n’est qu’en apportant donc tout cela que l’initiation peut avoir lieu.
 

Vous n’êtes pas dissociés des cellules de votre corps. Tout ce que vous pensez, la cellule le pense aussi, par effet. Quand vous pensez une chose, que ce soit la cellule du sang, du foie, de la moelle épinière, celles des cheveux, des ongles, peu importe, la cellule reçoit la pensée. Exactement comme le disciple par le système de l’impression reçoit un archétype qui est envoyé par le Maître pour l’inspirer, pour prédéterminer son destin. De cette même façon la cellule est impressionnée, mais elle ne sait pas si ce qui est envoyé est bon ou mauvais. Elle reçoit simplement une impression qu’elle ne peut pas juger, qu’elle ne peut pas répéter même, elle la reçoit et elle la modèle.
 

Ce qui fait que lorsque vous êtes en déséquilibre physique, lorsque vous êtes malade par exemple, si vous êtes trop conscient d’être malade, si vous pensez trop à votre mal formation, à votre problème physique, à votre incapacité à ceci ou de cela, à votre diminution de capacité, vous ne pouvez que renforcer le problème. Alors que si vous faites l’inverse, et quand je dis faire l’inverse, cela ne veut pas dire qu’il faut parler aux cellules en leur disant :

« Eh bien, maintenant, mes petites copines, vous allez penser complètement autre chose. On va s’imaginer être très grand, très fort, très jeune, éternellement jeune. »
 

Vous ne pouvez pas de cette façon-là espérer que la chose va arriver.
 

Que faut-il penser entre ces deux extrêmes ?
 

Il faut toujours penser la chose juste. Il faut vouloir ce qui est juste et estimer ce qui est juste. Vous ne pouvez pas passer d’une incapacité que vous connaissez, à une maîtrise totale ou à l’abondance de l’exercice d’une chose. Par exemple, pour quelqu’un qui connaît une diminution de la vue, il ne faut pas imaginer qu’en programmant les cellules, qu’en ordonnant aux cellules, demain vous allez avoir une vue extrêmement aiguë. Il faut toujours estimer ce qui est juste.
 

Qu’est-ce qui est juste ?
 

C’est dans un premier temps de renverser le processus. Si vous proposez aux cellules, dès demain, de fabriquer la capacité de voir, les cellules vont réagir comme si elles recevaient un mensonge. Depuis des années et des années elles sont habituées à créer une incapacité. Alors, si d’un seul coup, elles reçoivent l’ordre de créer la capacité, elles réagissent exactement comme une troupe qui a l’impression d’avoir reçu un ordre d’un faux Général ou d’un faux Colonel, en tout cas d’un espion. Alors, elles ne l’exécutent pas. Il faut petit à petit renverser le processus.
 

Ce qu’il faut dans un premier temps, c’est prendre conscience de la faiblesse, parce que la plupart des gens ne sont pas conscients de leur faiblesse. Ils se disent : « j’ai la vue qui diminue » et ils se mettent des lunettes. Mais est-ce qu’ils rentrent pour autant véritablement dans leurs yeux pour sentir leurs yeux, sentir la faiblesse de leurs yeux ?

En sentant la faiblesse de l’œil, pour citer cette faiblesse, en sentant de quel type est la faiblesse de l’œil, l’individu va pouvoir par là même, mieux diriger son énergie, sa pensée. Et quand par hasard, il va s’apercevoir que le problème n’est pas l’œil, il ne va pas donc envoyer des ordres aux cellules qui composent l’œil, il va s’apercevoir que le problème vient d’un échange chimique qui est mal équilibré et qui se fait très mal entre les glandes qui se trouvent à l’intérieur du cerveau, qui se trouvent juste derrière les yeux, en profondeur dans le cerveau. À partir du moment où il sait que c’est cette glande-là qu’il faut soigner, parce que le fait d’être descendu dans son organe lui aura révélé la situation exacte et le lieu exact du problème, à ce moment-là, il ne va pas envoyer des ordres à l’œil, mais il va envoyer des ordres à sa glande pituitaire. Et là, petit à petit, il va renverser le processus. Et si vraiment il a la foi, si vraiment il veut se donner la peine, s’il juge cela comme étant utile, il peut arriver à effacer complètement sa faiblesse.
 

De la même façon pour tous les autres problèmes, il faut toujours regarder l’endroit où est le foyer. Mais on ne peut prendre conscience de l’endroit du foyer que si l’on descend dans son problème, que si l’on descend dans sa maladie, que si l’on descend dans son ulcère. Et si l’on descend dans l’ulcère, les médicaments deviennent inutiles, on commence à travailler sur l’endroit exact. Tant qu’on ne descend pas dans l’ulcère, on doit prendre des médicaments, parce qu’on ne se sent pas responsable de son ulcère. On se dit c’est les nerfs, c’est à cause de mon patron, c’est à cause de ma femme, c’est à cause des feux rouges, ou c’est à cause de ma mère qui m’a fait un vilain nez. Mais en descendant dans l’ulcère, on va s’apercevoir où est l’endroit du stress, et ce n’est peut-être pas le patron, ou du moins le patron n’est qu’une cause parmi tant d’autres. Ce n’est peut-être pas le nez qu’on a au milieu de la figure. C’est peut-être quelque chose de plus profond, qui est complètement personnel à vous-même, qui n’a pas forcément quelque chose à voir avec les autres. Et à partir de ce moment-là, vous pouvez-vous soigner.
 

Quand vous êtes malade, quand vous avez des difficultés avec votre tempérament, pensez au moment de la crise à descendre et à essayer de voir votre maladie, de voir votre déséquilibre, de voir votre problème. C’est en descendant avec le témoin qui est votre conscience dans le cœur du problème que vous pourrez être votre propre médecin. Personne ne peut le faire pour vous, même pas le guérisseur. Simplement Jésus-Christ, qui lui va brûler le karma pour vous, l’erreur pour vous, ou l’énigme pour vous.
 

Par contre, vous pouvez tout pour vous-même si vous descendez. Mais descendre et regarder n’est pas une chose facile. Faire monter la conscience pour contempler Dieu n’est pas chose facile, et la faire descendre pour contempler la cellule, ou pour contempler le fonctionnement d’un organe n’est pas chose facile non plus. C’est exactement la même difficulté. Donc, autant que vous avez de talent pour méditer, pour monter, vous en aurez pour descendre, pour contempler votre matière ou les processus de son activité. Et par là même vous pourrez réparer ou pas.

Encore quelques mots sur le feu pour terminer le discours, quelques mots sur le feu pour rappeler que ce que nous appelons le feu électrique n’est pas à confondre avec le feu que l’on pourrait imaginer être la conscience de Dieu, un feu cosmique donc. Si tout est feu, si tout est flamme, même la conscience, le feu électrique est complètement différent. Il est une seule et même substance : le Pouvoir.
 

Le feu électrique ne réfléchit pas, il est pourtant une intelligence, c’est certain. Cela lui est donné, car pour pouvoir être un feu constructeur, il faut être intelligent. Cependant, c’est une intelligence qui n’est pas individualisée, ce qui fait que ce feu-là est la substance avec laquelle les hiérarchies angéliques et archangéliques vont travailler. Ce n’est pas une substance qui va donc donner lieu elle-même à une hiérarchie d’êtres, comme cela est le cas pour les autres feux.
 
Le feu électrique n’est qu’une substance, il n’y a pas de hiérarchie attachée au feu électrique. On ne peut donc pas rencontrer l’archange du feu électrique, la hiérarchie des êtres qui vont du point le plus haut au point le plus bas et qui sont la forme et l’extériorisation du feu électrique. Le feu électrique c’est ce qu’on peut appeler aussi le Saint-Esprit en fait. Il est une substance, il est un matériau.

Que fait l’homme avec ?
 

L’homme le réveille au fur et à mesure de ses initiations, par un premier lieu la kundalini, ce qui ressemble le plus au feu électrique de l’univers et dans un second lieu par le feu sacré. Ce qui ressemble à un aspect supérieur du feu électrique, dont on pourra parler une autre fois.
 

Que font les anges avec le feu électrique ?
 

Ils tiennent les cycles des temps dans un premier lieu, ensuite ils déterminent les formations de la matière et tiennent les cristaux en forme. C’est par la création des cristaux en fait, que les Maîtres de la création ont pu parfaitement ordonner tous les atomes qui ensuite ont donné lieu au règne végétal, au règne animal et ensuite au règne humain. Si cela a pu se faire dans le règne du cristal, dans le règne minéral, c’est que cela pouvait se faire partout. Donc, l’endroit où la Hiérarchie créatrice teste (si jeux m’exprimer ainsi) sa capacité de création, c’est avant tout dans le règne minéral. Et si tout se passe bien là, alors c’est comme un feu vert qui est donné pour que tout le reste ait lieu aussi.
 

Le cristal est donc l’endroit physique où l’on pourra le plus concentrer, voire recevoir le feu électrique. C’est pour cela qu’il ne faut pas faire n’importe quoi avec les cristaux, parce que c’est l’endroit où le feu électrique passe par excellence. L’endroit où il est le plus concentré, parce que c’est l’endroit de la base de la création physique. Donc, attention ! Pas d’amusements avec les cristaux. Discernement, discrimination. Ne les utilisez que, soit par amour, soit parce que vous savez très bien ce que vous faites.
 

Le feu électrique est comme une foudre. À moins que vous ne puissiez être un paratonnerre ou un grand magicien, vous ne pouvez pas passer sans dommage la foudre. Toutefois les Maîtres apprennent peu à peu à l’homme à collaborer avec ce feu électrique. Mais la manipulation du feu électrique passe inévitablement (ou repassera de nouveau inévitablement) par une nouvelle collaboration avec le règne angélique, car le règne angélique et le feu électrique, c’est une seule et même chose. L’un est la forme, l’autre est le moyen de la forme, le matériel de l’entité. Donc, qui dit manipulation du feu électrique, dit automatiquement quelque part, collaboration avec le règne angélique, alignement avec les lois du règne angélique. Tout simplement parce que tout a lieu de cette façon-là. Non pas parce que ce sont uniquement les anges qui détiennent ce feu, mais parce que ce sont les anges qui ont été prédestinés. Et quand je parle des anges, je pense aux hauts aspects du règne angélique, aux anges qui ont été prédestinés à la création de l’univers et à la sauvegarde de l’univers. L’homme rencontrera donc toujours tôt ou tard un ange sur sa route. Je vous souhaite que ce soit pour vous le plus tôt possible.
 

Je vous salue. 


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