Des accès de colère, tout le monde en a. Ça peut même être salutaire. Cependant, on ne va pas massacrer nos voisins à coups de bêche parce que leur chien a piétiné nos bégonias.
Pourtant, il n’est pas rare de voir paraître dans les journaux des récits effroyables de tueries domestiques aussi sauvages que soudaines.
Et si ces passages à l’acte trouvaient leur explication… dans l’eau du robinet ?
La première étude à avoir mis en évidence le rapport statistique entre les composants de l’eau du robinet et les comportements violents date du début des années 1990, au Texas.
Cela été un choc pour les chercheurs : la teneur en un seul oligo-élément dans l’eau courante était directement liée au nombre de viols, de meurtres et de suicides de sa population !!!
Il s’agit du lithium, auquel le numéro d’Alternatif Bien-Être consacre un dossier brûlant d’actualité.
Aujourd’hui, on entend surtout parler du lithium car c’est l’un des composants des batteries des téléphones portables. Mais c’est aussi un nutriment capital pour notre cerveau… dont on manque de plus en plus !!!
Le lithium joue en effet dans notre cervelet le rôle de modulateur de l’impulsivité. C’est lui qui nous empêche d’asséner des coups de bêche à nos voisins lorsqu’on constate l’état déplorable de nos bégonias.
On sait maintenant que plus une eau est pauvre en lithium, plus ceux qui la consomment ont du mal à ne pas céder à leurs pulsions les plus destructrices. Mais le lithium se révèle avoir également un effet positif sur des symptômes tels que :
- Pertes de mémoire
- Confusion
- Troubles de l’humeur…
… Mais il est aussi possible que plus généralement, vous manquiez d’eau. C’est pourquoi un autre article de ce nouveau numéro d’Alternatif Bien-Être vous permet d’identifier les 6 signes que vous ne buvez pas assez, un manque qui peut avoir des conséquences rapidement catastrophiques sur votre cerveau, qu’on ne voit pas toujours venir.
https://www.santenatureinnovation.com/
Le lithium est utilisé depuis des décennies dans le traitement de la goutte, les sels de lithium de l'acide urique étant très solubles dans l'eau. Il fut utilisé à des fins psychiatriques en 1945. Le lithium connaît son heure de gloire en psychiatrie après 1970, prescrit dans les syndromes
dépressifs et le syndrome bipolaire. Ceci malgré une toxicité élevée et une surveillance rigoureuse par des dosages sanguins, car la dose efficace est très proche de la dose toxique. C'est donc un médicament difficile à prescrire.
Mais sous forme d'oligoélément, c'est un ami merveilleux, capable d'accompagner de nombreux traitements.
Aliments contenant du lithium
• l'eau de boisson, selon sa concentration, constitue le fournisseur le plus important ;
• les céréales, les légumes verts ;
• les oeufs, les poissons, les viandes.
Après absorption digestive, le lithium se fixe surtout sur les muscles (50 % du total), ainsi que sur le tissu cérébral. Il est éliminé par les reins. Le sang en contient environ 30 μg par litre.
Action biologique du lithium
Il intervient :
• au niveau des échanges membranaires, en entrant en compétition avec les ions K+ et Na+ ainsi que Mg++, en inhibant les mécanismes de transmission synaptique de l'influx nerveux, ce qui expliquerait le rôle tranquillisant sur le système nerveux ;
• au niveau thyroïdien, en bloquant la libération de l'hormone thyroïdienne (thyroxine) et favorisant l'apparition d'un goitre (3 % des patients soignés par des sels de lithium en psychiatrie).
Des études récentes montrent que le lithium retarde la progression de la sclérose latérale amyotrophique, redoutable maladie presque toujours fatale.
Utilisation du lithium en oligothérapie
Classiquement, il est utilisé comme modificateur de terrain dans les manifestations psychiques ou psychosomatiques mineures de l'enfant de plus de 6 ans et de l'adulte. Il est très facile de l'associer avec des plantes neurosédatives : leur synergie fait merveille.
Il est très utile dans :
• les états dépressifs légers, associés par exemple au millepertuis ;
• les états d'instabilité émotionnelle, les troubles neurovégétatifs, associé à la passiflore ou lavalériane ;
• les insomnies anxieuses, avec passiflore ou eschscholzia.
http://www.notretemps.com/sante/lithium-etat-nerveux,i8551
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