Voilà le dernier signe décrit par Samael aun weor, je ne suis pas d' accord avec l' intégralité de sa pensée, mais à vous de piocher ce qui résonne juste à votre coeur.
Du 18 février au 20 mars.
Régit les pieds.
Métaux : le platine et l'étain.
Pierre : l'améthyste.
Parfum : le thym.
Plantes : l'agave et le faux platane.
Fleur : la violette.
Planètes : Neptune et Jupiter.
Couleur : violet.
Elément : eau.
Mot-clé : Dignité.
Jour : le jeudi ésotérique (vendredi actuel).
Régents : Rasamosa et Uacabiel.
Nous voilà rendus aux Poissons, le dernier signe du Zodiaque, gouverné par Neptune et
Jupiter.
Le Nirvana est la vallée du silence profond et du « non-être », mais en réalité c'est là
qu'est notre « Etre Réel » : là nous vivons d'une façon tellement différente, tellement
éloignée de notre mode actuel de compréhension, d'une façon qui transcende à tel point
nos perceptions sensorielles ordinaires, que nous parlons, à propos de cette région, de «
non-être », mais c'est là en réalité qu'est notre « Etre Réel ».
Le Nirvana est au-delà de l'Amour, et ce qui est au-delà de l'Amour, c'est la « Félicité
absolue ». Le Nirvana est au-delà du désir, au-delà du mental, au-delà de la Volonté, audelà
de l'Intelligence et beaucoup au-delà de la Conscience.
Le Nirvana est la patrie de l'Etre.
Comment pourrons-nous le définir ?. Là, l'Ame totalement fusionnée avec l'Intime se
sent toute puissante dans une félicité qui ne connaît pas de limites. Là, la goutte s'est
fondue dans l'océan et l'océan dans la goutte. Là, les mélodies les plus ineffables nous
ravissent dans un état de béatitude qui transcende toute compréhension.
Les grands rythmes du Feu envahissent les ineffables enceintes du Nirvana, et les Ames
à l'aspect majestueux, avec leur tunique de Dharmasaya et leurs manteaux de
distinction, accompagnent de leurs chants les mélodies délicieuses du Mahavan et du
Chotavan qui soutiennent le cosmos durant le Mahamanvantara.
L'Initiateur doit communiquer au disciple la vérité finale, avant qu'il entre au Nirvana.
L'Initiateur doit enseigner au disciple le grand mystère du Nirvana avant que le disciple
s'introduise dans le Nirvana lui-même.
Le Nirvana est oubli du monde et de l'homme pour toujours. Là demeurent aussi les
Dieux d'autres Mahamanvantaras, dans un état d'indescriptible félicité. Là, toute larme
est inconcevable, car seule y règne la félicité de l'Etre.
Les Nirvanis ne possèdent aucun des quatre corps de péché, c'est-à-dire les corps
physique, éthérique, astral et mental. Le Maître extirpe de ces véhicules leur extrait
animique, qu'il absorbe et assimile, avant d'entrer au Nirvana.
Les Nirvanis travaillent sous la direction de leur Père stellaire : l'Intime de tous les
hommes est le fils d'un génie sidéral, et il y a autant de Pères dans le Ciel qu'il y a
d'hommes sur la Terre.
Tout être humain naît, dans chaque réincarnation humaine, sous un astre différent, afin
de faire peu à peu le tour de l'Ego, mais il y a un astre en particulier qui nous régit
intérieurement, et cet astre ne change jamais, c'est l'astre du Père. C'est notre Père qui
est aux Cieux. Isbener Albane écrit : « Je lève les yeux vers les Etoiles, desquelles je
dois obtenir l'aide, mais je suis toujours l'Etoile qui guide mon intérieur ».
Quand, après la nuit profonde du Mahapralaya, commença à palpiter le coeur du
Système Solaire, quand, à l'aurore du Mahamanvantara, le premier Logos non-manifesté
du Grand Souffle a fécondé l'Akasha, alors surgirent nos sept Logos planétaires,
modelant l'Akasha, ou matière primordiale, au moyen du feu de la vie, afin de construire
ce Système Solaire dans lequel nous sommes en train d'évoluer.
Ces sublimes architectes de la vie ont vu que nous n'étions que des « rayons »
inconscients du suprême Parabrahman, le Père Eternel toujours obscur, que nous
appelons l'Absolu, et ce sont ces éminents Prajapatis ou Anges divins qui dotèrent les
inconscients rayons de l'Absolu de ce que nous désignons sous le nom de « Monade »
ou, mieux encore, « d'Intime ». Tout homme a son « Intime », et tout « Intime » a son
Père qui l'a engendré et c'est notre Père qui est aux Cieux.
Om Mani Padme Hum ; ce mantra se prononce ésotériquement de la manière suivante :
« Om Masi Padme Yom » (en détachant les syllabes et en allongeant le son de chaque
lettre). La signification de ce mantra est : « O mon Dieu en moi ! ».
On doit vocaliser ce mantra avec le coeur, dans l'état de méditation profonde, en adorant
l'Intime, en aimant l'Intime, en rendant un culte à l'Intime, parce que l'Intime est, en
essence, l'Ame de notre Père incarnée en nous, notre divine Individualité dans laquelle
il nous faut nous absorber pour entrer dans cette infinie et indescriptible félicité du
Nirvana, où il n'y a plus de peines ni de larmes, ni de douleur.
Notre-Seigneur le Christ nous a enseigné à prier ainsi : « Notre Père qui es aux Cieux,
que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta Volonté soit faite sur la Terre
comme au Ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour, pardonne-nous nos
offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés et ne nous laisse pas
tomber dans la tentation, mais délivre-nous, Seigneur, de tout mal, Amen ».
Nous devons faire cette prière dans l'état de méditation profonde, adorant cette Etoile
ineffable de laquelle est sorti notre Intime et ainsi nous apprendrons à parler avec notre
Père « qui est en secret ».
Plusieurs diront : « Bien, mais comment, de quelle manière notre Père qui est aux Cieux
nous a-t-il engendré ? ». Cette question nécessite une explication : notre Père est,
d'abord et avant tout, une flamme de feu ardent et toute flamme est susceptible
d'expansion ignée et de développement, d'évolution et d'indépendance de chacune de
ses étincelles. Faites l'expérience avec une flamme et vous verrez que cette flamme peut
s'expandre de toutes parts et que chacune de ses étincelles peut se convertir en une
flamme indépendante.
Si, à partir de cet exemple, vous vous reportez maintenant à l'aurore du
Mahamanvantara, vous comprendrez alors comment votre Père céleste vous a engendré.
Si vous réfléchissez à présent que chaque étincelle est associée à un rayon de lumière
particulier, vous saisirez alors la relation des étincelles avec la lumière, et de notre
étincelle divine avec le rayon de lumière absolue auquel nous appartenons ; ce rayon de
lumière absolue est notre « Glorian ».
Notre « Glorian » est un souffle qui, en lui même, est profondément inconnu. Notre «
Glorian » est un souffle de l'Absolu.
Avant d'avoir une Monade divine, notre « Glorian » n'avait pas conscience de lui-même,
sa conscience était la conscience de l'Absolu et il ne pouvait pas dire : « Je suis Moi ».
Mais le « Glorian » de chacun de nous est maintenant doté d'un « Moi divin » et c'est
pourquoi notre « Glorian » peut dès lors affirmer : « Je suis Moi », « Je suis l'Absolu »
et « Je suis ici et maintenant ». Ainsi enivré de bonheur, il s'immergera dans cet Océan
de la suprême Félicité absolue, au moment où arrivera la Nuit Cosmique, pour resurgir
de son profond repos en tant que Dieu ineffable à l'aurore du nouveau Mahamanvantara,
et alors chacun de nous, flamme ineffable, s'expandra comme s'expand le feu, et
chacune de nos étincelles ignées se convertira en pierre, en plante, en animal, en homme
et en Ange, et chacune de nos étincelles devenue flamme nous aimera et nous adorera,
et élèvera vers nous ses cantiques, aujourd'hui et à jamais, Amen, en disant : «
Allelouyah !, Allelouyah !, Allelouyah ! ». Et l'encens de ses prières parviendra jusqu'à
nous comme un parfum rempli d'amour.
Nous ferons alors pour nos « fils du Feu » la même chose que notre Père a fait pour
nous.
Il est important que le disciple apprenne à visiter son Père en corps astral pour recevoir
des instructions directes de son Père qui est aux Cieux.
Les rayons stellaires, en tombant sur notre Terre, engendrent des couleurs, des sons, des
élémentaux métalliques qui se condensent en métaux ; des élémentaux métalliques qui
évoluent et se transforment en élémentaux végétaux ; des élémentaux végétaux qui se
convertissent en élémentaux animaux ; des élémentaux animaux qui, à la fin, éveillent
leur étincelle divine afin de l'incarner, pour la première fois, dans un corps d'homme, et
l'homme devient Ange pour retourner à son Père qui l'a engendré.
Toute cette descente et cette ascension des étincelles virginales à travers le pèlerinage
de la matière est symbolisée par l'Echelle du songe de Jacob.
Qu'est le fer ?. C'est l'Ame de Samaël-Mars qui se trouve là en évolution.
Qu'est le cuivre ?. C'est l'Ame d'Uriel-Vénus qui se trouve là en évolution.
Qu'est le plomb ?. C'est l'Ame d'Orifiel-Saturne qui se trouve là en évolution.
Qu'est l'or ?. C'est l'Ame de Michaël-Soleil qui se trouve là en évolution.
Qu'est l'argent ?. C'est l'Ame de Gabriel-Lune qui se trouve là en évolution.
Qu'est l'étain ?. C'est l'Ame de Zachariel-Jupiter qui se trouve là en évolution.
Et tout ce flux et reflux de la vie résonne dans la nature tout entière avec la note du
gong chinois.
A l'arrivée de la Nuit Cosmique, toutes les étincelles converties en flammes retournent à
leur Père respectif, et ces Pères retournent au Logos non-manifesté, afin de s'immerger
dans le bonheur sans limites de l'Absolu où il n'y a ni larmes ni douleur, où nous
sommes tous UN, où nous sommes tous le Dieu, l'Innommé, « Cela », « Cela », « Cela"
Ce flux et reflux de la vie est une notion fondamentale des Veda, qui sont les écritures
sacrées les plus anciennes de l'humanité, car la philosophie Advaïta date de plusieurs
milliers d'années avant Jésus-Christ ; il s'agit de la vieille Loi du Pendule.
Il y a eu, au cours de la vie de l'humanité, des « moments stellaires » où le Père sidéral
d'un grand génie a pu parler et s'exprimer par l'intermédiaire de celui-ci, afin d'initier de
nouveaux cycles de culture spirituelle.
Chacun de nous a son hérédité spirituelle et astrale qui procède de son Père qui est aux
Cieux.
Toutes les facultés mentales, émotives, psychiques et spirituelles sont influencées par
les propriétés occultes de l'échelle de causes provenant des hiérarchies des génies
planétaires, et non par les planètes physiques. C'est pour cette raison que nous répétons,
encore une fois, que l'Astrologie arithmétique n'intéresse pas les authentiques
Astrologues.
Nos douze facultés, c'est-à-dire nos douze sens, sont aussi en rapport avec les douze
constellations zodiacales qui palpitent à l'intérieur de nous. Nous devons faire resplendir
notre Zodiaque au moyen de ces pratiques, afin de nous convertir en Dieux ineffables.
Notre corps est tout entier une harpe musicale où doivent résonner sans cesse les sept
voyelles de la Nature. Ainsi donc, durant les Poissons il est nécessaire de vocaliser le
son des sept voyelles de la manière suivante : Iiiii Eéééé Ooooo OUouououou Aaaaa
Mmmmm Sssss.
On doit conduire le son de chacune de ces sept voyelles de la tête jusqu'aux pieds. Le
Maître Huiracocha dit qu'une heure de vocalisation quotidienne vaut plus que lire un
million de livres de théosophie orientale.
Le signe des Poissons influe sur les pieds, et les pieds sont les filtres par où pénètrent
les forces qui montent du génie de la Terre.
Dans les lignes des pieds sont écrites nos réincarnations passées, et la cérémonie du
lavement des pieds, effectuée par le divin Rédempteur du monde, signifie que «
l'Agneau Divin » est venu nous laver avec son sang de toutes nos fautes passées.
Le Christ est l'Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde.
Que la paix la plus profonde règne dans votre coeur.
Samael aun weor
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire